vendredi 6 mai 2011

moroccan wedding -volume 2-


DIVERS :
 
- La tradition marocaine veut que les maries s'installent dans deux grands plateaux bien décorés et on leur fait faire  7 tours.

- Il est d'usage que la mariée se change de costumes 7 fois, mais parfois 4 costumes suffisent, cela dépend du cout de mariage.
 
 - Aucun mariage ne peut être réussi, accompli sans la précieuse présence et collaboration des "Neggafates", ces femmes au fait des traditions, des usages et des coutumes et qui se font un plaisir et un honneur de les faire respecter.
 

 Elles sont les maîtres de cérémonie de tous les mariages marocains, les détentrices d'un patrimoine universel.

L'activité principale des "
Neggafates" s'exerçait à l'occasion des mariages.

 Elles peuvent jouer aussi un rôle dans quelques autres cérémonies familiales.

Au début du siècle, leur activité s'exerçait de trois façons différentes dans les mariages.

Elles étaient souvent consultées pour le choix des conjoints,connaissant bon nombre de familles, elles pouvaient fournir d'utiles renseignements.

En second lieu, elles louaient les vêtements et les bijoux indispensables à la mariée.

En troisième lieu, les Neggafates organisaient les cérémonies du mariage, en ne se bornant pas seulement à décharger les familles du soin d'apprêter la mariée et de meubler la chambre nuptiale, mais veillant à ce que tous les rites fussent scrupuleusement respectés, selon le rang social des époux.

 Les temps ont bien changé et les Neggafates doivent se conformer à ce souci de simplification en cours actuellement.

Les sept nuits, dit-elle, ne sont plus que trois nuits dans certaines familles.

La cérémonie est parfois réduite à une seule nuit.
 
Les Neggafates, tout en veillant au bon déroulement du cérémonial, doivent également se conformer à la volonté des époux et de leurs familles.

La mariée est coiffée le jour du mariage par une femme heureuse, n'ayant pas de rivale.

Après avoir reçu une application de henné, les cheveux sont tressés, enserrés dans un anneau d'argent, symbole de la pureté.
 
La hennayat casse un œuf sur sa tête, symbole de la fécondité, en nouant les cheveux, elle y introduit deux dattes enduites de miel, symbole du bonheur.

Les plateaux garnis, où trônait la plante de henné en maîtresse inconditionnelle, étaient apportés, avec d'autres cadeaux, à la famille de la mariée.

On voit que durant la Henna de la mariée marocaine il faut qu'elle soit complètement voilée.

Une femme qui met du henné dans les campagnes marocaines et même ailleurs compte sur la finesse de son époux qui voit en cet acte un appel à l'amour, une invitation au plaisir, une promesse de bonheur.

Dans certaines régions, les jeunes filles en âge de mariage portent tous des tatouages aux hennés sur les bras qu'elles montrent dans le village.

C'est un appel à la passion, une façon de dire par code, ce qui préserve la décence de rigueur dans ces pays, que l'on est prêt à vivre avec un homme qui portent un dessin sur la main pour dire au village qu'ils sont assez riches pour assumer une femme.

Au Maroc, le tatouage au henné est passé d'un dessin traditionnel à quelque chose de plus mode, plus tout en gardant la même symbolique érotique.

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